Né un 14 Juillet 1951 en Avignon, il a grandi dans une petite atmosphère paisible, simple. Dans sa petite natale, AVIGNON, ses yeux, son odorat, ses oreilles ont été baignés de couleurs, de formes, de chants.

Tout petit, quelques rencontres... Paul PIAUX (directeur du Festival) lui a appris l’écriture en classe primaire.... et encore avant Madame MIGNON (mère de Paul Louis MIGNON ... créateur et réalisateur d’émission théatrales à l’ORTF) lui lit des poèmes et contes à l’école maternelle...

Dans les années 60 à 70... Simone, la mère de son grand Ami, lui fait découvrir des oeuvres d’art, en particulier “l’Oeil” qu’il garde encore comme des reliques... Simone lui fait également découvrir des expositions (tout particulièrement BEZOMBRE en ARLES). C’est le déclic !

Puis sa passion pour la Beauté interne et externe de femmes  l’envahit.

Aprés une recherche sur les formes, les batiments, l’architecture de Monastère... il se consacre à ce qu’il trouve de plus beau, de plus étrange, de plus fragile, de plus solide, “La Femme” !

                                            “Merci Simone”

 

 

 

Cela fait maintenant plus de 20 ans que j’ai rencontré sur le plan professionnel Christian Antérion. Et pendant plus de 10 je n’ai pas su qu’il était peintre. De la pudeur à parler de cet autre vie ?
Avec le temps j’ai pu rencontrer l’artiste. Un anti-héros qui vit avec ses extrêmes, ses outrages, ses ouvertures d’esprit, ses élans instinctifs, ses angoisses. Il créait en opposition à un ordre établi. La diversité et l’originalité des œuvres le prouvent.


L’artiste travaille, et il voit beaucoup mieux par le souvenir que lorsqu’il est en face de la réalité. Il peint en écoutant un poème, en ce moment c’est Verlaine qui l’habite. Modigliani et en avant-scène mais plusieurs grand maître sont en arrière scène.


Christian Antérion nous parle de son monde intérieur. Plusieurs thématiques reviennent. Bien entendu, la femme dans tous ses états mais n’est-ce pas trop facile. ? Au-delà de ce miroir aux alouettes ? C’est la problématique de la gémellité, du double, du manque, de la séparation, de la frontière et de l’horizon et de la solitude… la mélancolie n’est pas loin.


Mais son travail que m’apporte-t-il ? Il propose avant tout des mystères et de la poésie. Ses œuvres sont surprenantes et elle ne vous semble jamais finie car vous êtes invitées à rentrer dans la toile. Il est alors difficile de parler de l’œuvre car, il faut savoir que vous parlez alors un peu de vous-même. Cette toile n’est pas lisse mais chargée de matière : une peinture sculpture. Il faut du volume et de la concentration pour travailler dans l’espace et le temps ?


Il faut aller visiter cette terre incognita appelée Clémentine. Mais on devrait la rebaptiser atelier Baudelaire !
Un jour un Journaliste a demandé à Dali s’il était fou. Celui-ci, lui a répondu que la différence entre le fou et lui était qu’il savait qu’il n’était pas fou et qu’il pouvait en jouer…


Christian Clauzonnier